DÉPLACEMENTS dans le délirium espace-temps

Gewijzigd op : 18-12-15

Mon passage au Népal partagé fidèlement dans une série de pensées envolées dans la poésie d’un vertige

Au creux d’une légende

Le Népal,

Un mythe pour quelques esprits,

Un nom qui résonne sur de splendides images,

Au creux de fabuleuses histoires.

Pour l’exprimer,

Le traverser,

Il était nécessaire de s’armer,

De la poésie, de la liberté.

L’angle d’une verticalité

Poésie sur le vertige de splendeurs,

Elancées dans le ciel coloré,

Le sens illogique des astres se révèle,

Détaché de son isolement.

Je marche sur la crête,

D’une altitude imaginaire,

Un autre angle s'en approche,

Une latitude se poursuit.

Divagations explosées

Un souffle fulgurant,

Transperçant les songes,

D’une hauteur inespérée,

Une attitude en plongée.

Une extension de l’esprit,

A la mesure de l’espace,

Qui s’ouvre aux alentours,

Et Implose sur le soi.

Un regard qui s’étend,

Dans cette immensité,

Les pensées se dispersent,

Noyées dans leur profondeur.

Les délires se mêlent,

Aux souvenirs,

Les idées aux rêves,

Les personnages aux songes.

Epicentre

Tout cela s’est passé,

Dite philosophie,

Absence de sagesse pourtant,

Quête de dépassement.

Le chant du corps

Et le corps qui s’exprime,

Une rate qui explose,

Une sensation qui explore,

Envahit le sang.

Tumultes étranges,

Illimités, délimités,

Accomplissant leur apparence,

Leur dite destinée.

Les humeurs se déchaînent,

Le corps qui pleure ses organes,

Se vide infiniment,

Plus rien n’y fait obstacle.

Les humeurs se déchaînent,

Striées dans quelques muscles,

Claqués, impuissants,

Tout à coup dépensé, effacé.

Illumination

L’adrénaline immense de la joie naissante,

Comme une drogue, s’immisce,

Dans l’air respiré des grands espaces,

Vague de cri, cri substan-ciel.

Atomes soudainement minuscules,

Dans un monde toujours plus grand,

Dépassant toute vision,

Transgressant toute limite.

Ligne de fuite

Et depuis ce décor majestueux,

Une idylle jamais atteinte,

Par aucun de mes rêves,

Par certaines de mes folies, question...

Mon esprit s’est évadé,

Tendrement,

De ses carcans multiples,

Pour planer, fantômes dans l’azur.

De sphère en sphère,

De bulle en bulle,

Là où se rejoignent,

Les routes à venir, désirs à assouvir.

Lu-eurs

Lectures nombreuses,

Retraversées à cette occasion,

De référence en référence,

De ligne en ligne.

Saveurs

Une gastronomie revisitée (r)également,

De tout ce dont mes chairs,

Eussent pu se rappeler,

Papilles célébrées, sur un autel gourmand.

Chaleurs

J’y redécouvris aussi,

L’importance du feu,

Qui ressuscite en son creux,

Renaît de ses cendres.

L’année dernière, peut-être,

Où ça ? Un château entre-temps,

Providence,

Etrange.

Au travers du miroir,

De quelques sacrifices...

Ici s’achève une provisoire histoire,

Un conte qui était... une fois.


Auteur : GHorla - Datum : Janvier 2005