Nonza/ Luzerne
«j’imagine qu’aux surplombs s’écoutent avec attention. Sur la plage de sable noir de Nonza, que l’on regarde en haut de sa multitude de marches abruptes, se détachent des mots faits de cailloux blancs sur noirs arrivés difficilement en bas, ils se perdent Et eux qui paraissent si silencieux en haut, crient en bas. L’eau agitant ces toutes petites pierres qui, à y regarder de plus près, sont vertes émeraude quand l’eau les fait bruisser, pour redevenir noiraudes chauffées plus rapidement que blanc par le soleil. Les pieds nus ne s’y attardent d’ailleurs qu’au feu vert. Le vent jouxte le remue-ménage de ces bousculades minérales et le chant des petites pierres à demi immergées semblent attirer les oisifs posés en ce seuil. Elle forment la descente de lit qui les glissent sur la pente inclinée, vers le tumulte des vagues. Voceros de sirènes» Présentation de travail le vendredi 10 janvier 2014 Ateliers intermédiaires rue Dumont Durville, 14000 Caen (France)
