THEO
Guirsch-Arlon, Belgique
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- Luxembourg
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- Mardi 7 juillet 2009
Présentation
Cher éditeur, chère éditrice ou simplement vous qui lisez ce dossier,
Préparez-vous, non seulement à découvrir un tout nouvel auteur, mais également un tout nouvel univers. Un univers de joie, de peine, de recherche de soi, un univers bourré d’humour, saupoudré d’une bonne dose de fantastique et d’érotisme. Un univers si riche qu’il a fallu constituer un dossier digne d’une grande thèse universitaire pour vous le présenter dans toutes ses épaisseurs. Vous qui êtes, je l’espère, une personne de goût vous allez vous sentir comme un gamin dans une confiserie au milieu de toutes les séries de qualité que vous propose cet artiste exceptionnel. Bienvenu dans le monde si immersif de Theo…
Portrait de l’artiste :
Inspiré par ses modèles américains : John Byrne, Frank Miller, Arthur Adams (ou anglais) Allan Moore, Theo, dés son plus jeune âge, trouve dans la BD un moyen d’expression idéal.
Perfectionniste au niveau du scénario, Theo reprend des histoires qu’il raconte de manière obsessionnelle depuis qu’il est tout petit. Enchaînant version sur version en gardant à chaque fois le meilleur des thèmes précédents. Theo se plait à concocter des dialogues intelligents ainsi que des personnages attachants et profondément humains. Il les fait évoluer dans un univers cohérent (mais pourtant si loufoque). On pourrait critiquer la pauvreté des décors de ses cases, mais Theo choisit de se rendre vulnérable en fixant toute son énergie sur les expressions de ses personnages et sur la qualité du scénario et, ma foi, on lui pardonne.
Ne pouvant s’arrêter au dessin (cerveau prolifique oblige) Theo choisit d’employer d’autres médias comme le roman et le cinéma.
Theo, l’auteur :
L’aventure commence lorsque Theo tente, en vain, de reproduire sur papier les épopées cosmiques qui lui traversent la tête … Mais ses mains novices ne peuvent reproduire correctement les aspirations de son esprit sans y perdre de la grandeur. Cette impuissance le met en rage ! Devant le fait de son incapacité, il finit donc par tout mettre par écrit avec pour seul critère de faire monter d’un cran le fantastique à chaque chapitre.
Le résultat ? « Les terres cendrées » ! Sorte d’étrange poème épique qui fut salué par les lecteurs… mais la diffusion douteuse d’une maison d’édition mercantile fait qu’il ne deviendra jamais un best-seller.
Ce livre sera le premier d’une série de trois volets, tous plus avant-gardistes les uns que les autres (pour preuve les deux autres n’ont, à l’heure actuelle, pas encore trouvé d’éditeur).
Tandis que la série des « Terres Cendrées » est un prétexte idéal pour philosopher…
Theo se met à délirer, pour prouver qu’il n’est pas qu’un artiste grandiloquent. Il utilise le format e-book de chez simpleedition (un format qui permet de tenter des choses nettement plus expérimentales). Un site pour lequel il écrit une parodie cosmique « Donovan Starblaser, épisode 1 : le secret d’Aquaria » et deux épisodes de BD des « Guirschois »
Theo, le dessinateur :
Eternel autodidacte, Theo commença véritablement sa carrière en s’inspirant énormément de sa propre vie ce qui nous amène à notre premier chapitre, et non des moindres puisqu’il couvre la période qui va de 2001 à 2006 :
Theo’s story :
Theo est ce qu’on pourrait qualifier d’élément perturbateur, un cancre et, dans le milieu artistique, un chien dans un jeu de quilles… Affamé de liberté, il ne se laisse pas facilement dicter sa conduite et se retrouve en conflit avec 70% de ses professeurs. Ce qui amènent des situations cocasses que Theo se plait de raconter à travers « Theo’s story ». Sorte de « journal intime » pour lequel notre ami adopte un style particulièrement épuré afin de raconter un maximum d’histoires en un minimum de temps. Le public est séduit : ceux qui se retrouvent croqués dans les histoires comme les autres… La raison ? Theo met en image des scènes tellement communes à tous et, pourtant, ces histoires ne s’inventent pas.
Fort du succès de ce style, Theo ne manque pas de créer des séries voisines… Mettant en scène les mêmes personnages (existants) et les replaçant dans un contexte fantasmagorique qui nous amène au chapitre 2
Theo’s Story (histoires pas vraies)
Dans un style narratif plus imagé… Theo réinvente le succès de « Theo’s story » dans des histoires totalement fictives ou Theo devient un Don Quichotte des temps modernes, fait un procès à Dieu, philosophe autour de l’arbre mauve de la spiritualité, vend son âme au diable pour obtenir une « Satan Express » etc.… Dans l’un de ses récits (particulièrement inspiré) Theo adopte son ex qui s’est métamorphosée en une véritable harpie.
Sans être « réaliste » Theo’s story (histoires pas vraies) pose de véritables questions philosophiques et l’auteur se sert de ses propres aventures comme d’une thérapie
(cf. l’épisode où Theo explore sa propre âme).
Theo reste fidèle à lui-même et ne ment jamais à ses lecteurs. Et quand ceux-ci lui demandent « Pourquoi te dessines-tu si petit alors que tu es si grand ? » en toute simplicité Theo répond « Si je me dessine plus petit c’est pour que mes exploits paraissent plus grands ! »
Tea’s Story
2006 marque un tournant dans l’existence de Theo… Las de son personnage qui l’a aidé à se trouver et à se construire une identité… Ecoeuré par sa propre mégalomanie et désirant repartir à zéro… Theo découvre le « il », qui dé-personnifie la mégalo. Enfin… dans le cas présent le « il » était plutôt « elle » : En 2006 Theo créa Tea, et il vit que c’était bon !
Tea est la fille de Theo d’un futur alternatif (selon Theo tout futur est systématiquement alternatif) Il explore les relations humaines, décrit des conflits de générations, les dérives sexuelles de toutes sortes… Sans jamais sombrer dans la vulgarité.
Re-FleshT :
Tel Jack Kirby qui, en son époque, créa son fameux 4eme monde avec « The New Gods », Theo, lui, grâce à « Re-Flesht » entame lui aussi une tétralogie qui comprend « Re-FleshT », « Genetic God », « Koagedon » et « Les Guirschois »
« Le projet Re-FleshT, le film » (sortie prévue en 2010) sera le premier d’une trilogie de « Gore jovial »… et le coup d’envoi d’un tout nouvel univers, le premier étant les « Theo story » et le second de « Coq Mar » (qui reste encore à découvrir).
« Le projet Re-FleshT, la BD » (sortie prévue en 2010 également) n’est pas simplement une adaptation BD du film puisque celle-ci s’arrête là où le film commence, ce qui les rend complémentaires. On peut lire l’un sans avoir forcément vu l’autre et inversement, c’est ce qui fait toute la magie de Theo… Chaque série a ses ramifications dans d’autres, sans pour autant les rendre indispensables (sauf, évidemment, pour les inconditionnels de Theo qui aiment connaître les origines de tel ou telle personnage).
Pour résumer, « Le projet Re-FleshT » raconte l’histoire de Rob Fletcher, un flic, zélé et nihiliste, qui se retrouve investi de superpouvoirs du jour au lendemain et ne sait pas trop quoi en faire. Il est désormais capable de lire le passé des gens et des objets par simple contact tactile, de voir des morts et souffre d’une immortalité galopante qui lui permet de s’arracher les tripes pour s’en servir de cordes, de lasso, ou encore pour réparer son stradivarius… autant dire que les quiproquos s’enchaînent et ne se ressemblent pas.
Son seul ami, Alec Ales, est un génie flegmatique qui agit comme un modérateur de la fougue de son collègue. Alec Ales disparaîtra au milieu de la série « Re-FleshT » pour continuer ses aventures en solo dans la série de romans intitulée « Anna et Alec ».
Dés le premier épisode nous apprenons que la mystérieuse opération dite « atlante » qu’a subie Fletcher a été effectuée par un groupe de généticiens fous la…
Genetic God :
La Genetic God est une société secrète de généticiens fous dont le noyau dur s’avère être une étrange trinité : Les sœurs (?) Flashbone Morgane (la brune) et Pénélope (la blonde), ainsi que le docteur Adam Cross (Cross Adam en inversant). Ces jeunes gens, d’une arrogance folle, pensent qu’ils peuvent se substituer à Dieu et remplacer tout ce qu’Il a crée par leur propre faune et flore.
Ces personnages font leur première apparition dans « le projet Re-FleshT » mais sont alors dépeins comme les « méchants light »… Alors que dans « Genetic God » ils ont été promus aux premiers rôles. Cette série est ce qu’on pourrait décrire comme une version adulte des pokémon (à la différence est que, là où il faut tous les capturer, il faut tous les éliminer).
Larry Flowse Jr (personnage n’évoluant que dans cette série) est un gardien de zoo accusé d’un meurtre qu’il n’a pas commis… Il est alors capturé par Penelope Flashbone, membre énigmatique de la « GG » qui enferme Larry avec des créatures étranges qu’il a pour mission de détruire. Tout ça dans le but de savoir si l’homme sera capable de survire à une nouvelle faune. Contrairement à son pendant japo-niais, les évolutions de ces créatures se font dans la douleur et engendrent d’horribles vergetures…
Koagedon :
Que serait le monde sans un peu de politique ? Theo préfère ne pas se poser la question… Imaginez un instant, ne plus avoir de système corrompu à caricaturer, l’horreur !
L’auteur prend alors le stabilo™ pour pointer du doigt les guerres de pouvoir, la manipulation des médias, les lois votées avant même d’être lues pour protéger l’intérêt des escrocs et des capitalistes ! Mais décrire tout ça sans un peu de comédie serait des plus lassant Theo crée : les détestables koalas mutants !
Seul un esprit aussi tordu que celui de notre artiste aurait pu transformer des créatures aussi paisibles que les koalas en parasites hermaphrodites et anthropophages ! Au départ son attention s’était fixée sur les bébés phoques (mais bébéphoquegedon est un titre nettement moins commercial, convenons-en). Dans cette série, il parodie les films catastrophes impliquant le président (Mars Attack, Indépendance day, …) avec une pelletée de personnages, dont la plupart sont totalement inutiles. Des dialogues pince sans rire, sans queue ni tête, le tout étalé sur seulement 3 cases par pages (ce découpage, assez restrictif, pour un scénario de cette ampleur, oblige Theo à aller à l’essentiel !).
À l’heure actuelle, Theo a prévu 3 saisons de son délire qu’il tient à exploiter jusqu’au bout (quand Theo déconne, c’est du sérieux). Dans la première saison, les coquins envahissent la terre, dans la seconde l’espace, et, en apothéose, envahissent le temps dans la troisième.
Les Guirschois :
Les Guirschois, est une sorte de street fighter moyenâgeux, qui se déroule à une époque indéfinie…heu… du moyen-âge (tiens donc). Ce qui laisse à Theo le champ libre pour jouer sur les anachronismes ou inventer de nouvelles coutumes loufoques.
L’histoire raconte la vie de Sylvestre (fils de Saggort, chef d’un groupe de voleurs) un jeune homme pacifique enrôlé de force dans une milice qui a pour objectif de chasser ses anciens compagnons. Notre héros est donc pris le cul entre deux chaises. Ajoutez à ça un frère jaloux qui ne demande qu’à lui faire rendre gorge et qui, pour se faire, n’hésite pas à vendre son âme au dieu païen local.
Cette série est plus axée sur la magie de la terre et revisite les grands mythes de l’horreur. Elle lève même le voile sur quelques aspects encore non évoqués sur les mythes atlantes (qui resurgissent assez souvent dans la BD du projet Re-FleshT. Oserait-on avouer, d’ailleurs, que cette série est à la base de pas mal de choses… ? Oui, osons-le !)
Deux volumes de cette série haute en couleurs sont déjà disponibles sur le site de simpleedition. Une version anglaise du premier épisode y est même accessible.
Coq Mar (Kid Pandix et co…)
Entre Coq Mar et Theo c’est une grande histoire d’amour…
D’amour vache (ou aviaire dirions-nous si ça avait un sens)!
Depuis que Theo est tout petit, il griffonne les aventures de ce coq de basse-cour albinos au nom de casserole (coqmar = bouilloire en patois gaumais).
En grandissant, les aventures niaises l’attiraient de moins en moins et il se tourna vers des titres nettement plus sombres (les Guirschois, Re-FleshT). Malgré tout, les gens n’arrêtaient pas de lui demander « tu fais toujours des petits Coq Mar ? ». Il maudissait ce personnage et ce nom qui restait si bien en bouche… alors qu’il faisait des séries nettement plus intéressantes pourquoi les gens s’entêtaient-ils à lui demander des nouvelles d’un personnage aussi insignifiant ?
Theo tentait donc d’intégrer un ersatz de « Coq Mar » dans des aventures plus adultes. Ceux qui ont pu lire les aventures de « Donovan Starblaser » savent que Murd, le poulet technicien, n’est rien d’autre qu’un arrière-arrière-arrière petit fils de Coq Mar venu d’un futur alternatif.
Mais la fameuse question « tu fais toujours des petits coq mar ? » était toujours là… Theo était pris au piège, il avait fait un premier album digne de ce nom aux « Guirschois » il se devait d’en faire un à ce satané poulet (ne serait-ce que par respect pour ce personnage qui l’a accompagné durant toute son enfance) !
Et quel défi ! Theo se rendait compte que malgré le nombre illimité de ses aventures il avait oublié de le doter d’une personnalité !
Lui vint alors l’idée d’employer le second degré pour justifier le côté cul-cul et d’en faire un personnage sombre et mélancolique. Comment est-ce possible ? Rien de plus simple : Sortez un personnage de BD des années 60 de ses planches, mettez-le en face des problèmes de notre monde (drogue, prostitution, guerre, famine, sida) et remettez-le dans son univers bubble-gum et vous obtenez un tout nouveau personnage.
C’est le traitement que Theo fit subir au pauvre Coq Mar. Il était devenu un borgne dans un pays d’aveugles. Et Theo retomba amoureux de lui
Ha, on ne viendra pas dire qu’il n’est pas sentimental, le bougre !
Nous évoquerons aussi Kid Pandix, dont le projet a perdu de son éclat après la sortie en salle de « Kung-fu panda » de Dreamworks. Tout commence au pays des pandas, ceux-ci sont gras, cons, incapables de se défendre jusqu'à ce que débarque chez eux un panda plein de rage et champion de karaté... Son terrible secret? Il n'est pas un panda, mais
un vulgaire ours polaire avec un cocard!!! (Si ce n’est pas une idée qui mérite son pesant de cacahuète)
Faute de ne plus trouver suffisamment de qualificatifs élégiaques à l’égard de Theo je me vois dans l’obligation d’entamer l’épilogue…
Epilogue :
En clair, la seule ambition de Theo est d’emmener son oeuvre toujours plus haut, toujours plus loin… Provoquer des questions que l’homme devrait se poser plus souvent, le faire s’ouvrir à de nouvelles strates de conscience.
Mais pour tout ça… Theo à besoin de VOUS ! Serez-vous l’éditeur qui rendra cet artiste accessible au commun des mortels ? Ne laissez pas passer cette chance ! Si vous doutez encore des capacités de Theo, n’hésitez pas à visiter les liens suivants…
Préparez-vous, non seulement à découvrir un tout nouvel auteur, mais également un tout nouvel univers. Un univers de joie, de peine, de recherche de soi, un univers bourré d’humour, saupoudré d’une bonne dose de fantastique et d’érotisme. Un univers si riche qu’il a fallu constituer un dossier digne d’une grande thèse universitaire pour vous le présenter dans toutes ses épaisseurs. Vous qui êtes, je l’espère, une personne de goût vous allez vous sentir comme un gamin dans une confiserie au milieu de toutes les séries de qualité que vous propose cet artiste exceptionnel. Bienvenu dans le monde si immersif de Theo…
Portrait de l’artiste :
Inspiré par ses modèles américains : John Byrne, Frank Miller, Arthur Adams (ou anglais) Allan Moore, Theo, dés son plus jeune âge, trouve dans la BD un moyen d’expression idéal.
Perfectionniste au niveau du scénario, Theo reprend des histoires qu’il raconte de manière obsessionnelle depuis qu’il est tout petit. Enchaînant version sur version en gardant à chaque fois le meilleur des thèmes précédents. Theo se plait à concocter des dialogues intelligents ainsi que des personnages attachants et profondément humains. Il les fait évoluer dans un univers cohérent (mais pourtant si loufoque). On pourrait critiquer la pauvreté des décors de ses cases, mais Theo choisit de se rendre vulnérable en fixant toute son énergie sur les expressions de ses personnages et sur la qualité du scénario et, ma foi, on lui pardonne.
Ne pouvant s’arrêter au dessin (cerveau prolifique oblige) Theo choisit d’employer d’autres médias comme le roman et le cinéma.
Theo, l’auteur :
L’aventure commence lorsque Theo tente, en vain, de reproduire sur papier les épopées cosmiques qui lui traversent la tête … Mais ses mains novices ne peuvent reproduire correctement les aspirations de son esprit sans y perdre de la grandeur. Cette impuissance le met en rage ! Devant le fait de son incapacité, il finit donc par tout mettre par écrit avec pour seul critère de faire monter d’un cran le fantastique à chaque chapitre.
Le résultat ? « Les terres cendrées » ! Sorte d’étrange poème épique qui fut salué par les lecteurs… mais la diffusion douteuse d’une maison d’édition mercantile fait qu’il ne deviendra jamais un best-seller.
Ce livre sera le premier d’une série de trois volets, tous plus avant-gardistes les uns que les autres (pour preuve les deux autres n’ont, à l’heure actuelle, pas encore trouvé d’éditeur).
Tandis que la série des « Terres Cendrées » est un prétexte idéal pour philosopher…
Theo se met à délirer, pour prouver qu’il n’est pas qu’un artiste grandiloquent. Il utilise le format e-book de chez simpleedition (un format qui permet de tenter des choses nettement plus expérimentales). Un site pour lequel il écrit une parodie cosmique « Donovan Starblaser, épisode 1 : le secret d’Aquaria » et deux épisodes de BD des « Guirschois »
Theo, le dessinateur :
Eternel autodidacte, Theo commença véritablement sa carrière en s’inspirant énormément de sa propre vie ce qui nous amène à notre premier chapitre, et non des moindres puisqu’il couvre la période qui va de 2001 à 2006 :
Theo’s story :
Theo est ce qu’on pourrait qualifier d’élément perturbateur, un cancre et, dans le milieu artistique, un chien dans un jeu de quilles… Affamé de liberté, il ne se laisse pas facilement dicter sa conduite et se retrouve en conflit avec 70% de ses professeurs. Ce qui amènent des situations cocasses que Theo se plait de raconter à travers « Theo’s story ». Sorte de « journal intime » pour lequel notre ami adopte un style particulièrement épuré afin de raconter un maximum d’histoires en un minimum de temps. Le public est séduit : ceux qui se retrouvent croqués dans les histoires comme les autres… La raison ? Theo met en image des scènes tellement communes à tous et, pourtant, ces histoires ne s’inventent pas.
Fort du succès de ce style, Theo ne manque pas de créer des séries voisines… Mettant en scène les mêmes personnages (existants) et les replaçant dans un contexte fantasmagorique qui nous amène au chapitre 2
Theo’s Story (histoires pas vraies)
Dans un style narratif plus imagé… Theo réinvente le succès de « Theo’s story » dans des histoires totalement fictives ou Theo devient un Don Quichotte des temps modernes, fait un procès à Dieu, philosophe autour de l’arbre mauve de la spiritualité, vend son âme au diable pour obtenir une « Satan Express » etc.… Dans l’un de ses récits (particulièrement inspiré) Theo adopte son ex qui s’est métamorphosée en une véritable harpie.
Sans être « réaliste » Theo’s story (histoires pas vraies) pose de véritables questions philosophiques et l’auteur se sert de ses propres aventures comme d’une thérapie
(cf. l’épisode où Theo explore sa propre âme).
Theo reste fidèle à lui-même et ne ment jamais à ses lecteurs. Et quand ceux-ci lui demandent « Pourquoi te dessines-tu si petit alors que tu es si grand ? » en toute simplicité Theo répond « Si je me dessine plus petit c’est pour que mes exploits paraissent plus grands ! »
Tea’s Story
2006 marque un tournant dans l’existence de Theo… Las de son personnage qui l’a aidé à se trouver et à se construire une identité… Ecoeuré par sa propre mégalomanie et désirant repartir à zéro… Theo découvre le « il », qui dé-personnifie la mégalo. Enfin… dans le cas présent le « il » était plutôt « elle » : En 2006 Theo créa Tea, et il vit que c’était bon !
Tea est la fille de Theo d’un futur alternatif (selon Theo tout futur est systématiquement alternatif) Il explore les relations humaines, décrit des conflits de générations, les dérives sexuelles de toutes sortes… Sans jamais sombrer dans la vulgarité.
Re-FleshT :
Tel Jack Kirby qui, en son époque, créa son fameux 4eme monde avec « The New Gods », Theo, lui, grâce à « Re-Flesht » entame lui aussi une tétralogie qui comprend « Re-FleshT », « Genetic God », « Koagedon » et « Les Guirschois »
« Le projet Re-FleshT, le film » (sortie prévue en 2010) sera le premier d’une trilogie de « Gore jovial »… et le coup d’envoi d’un tout nouvel univers, le premier étant les « Theo story » et le second de « Coq Mar » (qui reste encore à découvrir).
« Le projet Re-FleshT, la BD » (sortie prévue en 2010 également) n’est pas simplement une adaptation BD du film puisque celle-ci s’arrête là où le film commence, ce qui les rend complémentaires. On peut lire l’un sans avoir forcément vu l’autre et inversement, c’est ce qui fait toute la magie de Theo… Chaque série a ses ramifications dans d’autres, sans pour autant les rendre indispensables (sauf, évidemment, pour les inconditionnels de Theo qui aiment connaître les origines de tel ou telle personnage).
Pour résumer, « Le projet Re-FleshT » raconte l’histoire de Rob Fletcher, un flic, zélé et nihiliste, qui se retrouve investi de superpouvoirs du jour au lendemain et ne sait pas trop quoi en faire. Il est désormais capable de lire le passé des gens et des objets par simple contact tactile, de voir des morts et souffre d’une immortalité galopante qui lui permet de s’arracher les tripes pour s’en servir de cordes, de lasso, ou encore pour réparer son stradivarius… autant dire que les quiproquos s’enchaînent et ne se ressemblent pas.
Son seul ami, Alec Ales, est un génie flegmatique qui agit comme un modérateur de la fougue de son collègue. Alec Ales disparaîtra au milieu de la série « Re-FleshT » pour continuer ses aventures en solo dans la série de romans intitulée « Anna et Alec ».
Dés le premier épisode nous apprenons que la mystérieuse opération dite « atlante » qu’a subie Fletcher a été effectuée par un groupe de généticiens fous la…
Genetic God :
La Genetic God est une société secrète de généticiens fous dont le noyau dur s’avère être une étrange trinité : Les sœurs (?) Flashbone Morgane (la brune) et Pénélope (la blonde), ainsi que le docteur Adam Cross (Cross Adam en inversant). Ces jeunes gens, d’une arrogance folle, pensent qu’ils peuvent se substituer à Dieu et remplacer tout ce qu’Il a crée par leur propre faune et flore.
Ces personnages font leur première apparition dans « le projet Re-FleshT » mais sont alors dépeins comme les « méchants light »… Alors que dans « Genetic God » ils ont été promus aux premiers rôles. Cette série est ce qu’on pourrait décrire comme une version adulte des pokémon (à la différence est que, là où il faut tous les capturer, il faut tous les éliminer).
Larry Flowse Jr (personnage n’évoluant que dans cette série) est un gardien de zoo accusé d’un meurtre qu’il n’a pas commis… Il est alors capturé par Penelope Flashbone, membre énigmatique de la « GG » qui enferme Larry avec des créatures étranges qu’il a pour mission de détruire. Tout ça dans le but de savoir si l’homme sera capable de survire à une nouvelle faune. Contrairement à son pendant japo-niais, les évolutions de ces créatures se font dans la douleur et engendrent d’horribles vergetures…
Koagedon :
Que serait le monde sans un peu de politique ? Theo préfère ne pas se poser la question… Imaginez un instant, ne plus avoir de système corrompu à caricaturer, l’horreur !
L’auteur prend alors le stabilo™ pour pointer du doigt les guerres de pouvoir, la manipulation des médias, les lois votées avant même d’être lues pour protéger l’intérêt des escrocs et des capitalistes ! Mais décrire tout ça sans un peu de comédie serait des plus lassant Theo crée : les détestables koalas mutants !
Seul un esprit aussi tordu que celui de notre artiste aurait pu transformer des créatures aussi paisibles que les koalas en parasites hermaphrodites et anthropophages ! Au départ son attention s’était fixée sur les bébés phoques (mais bébéphoquegedon est un titre nettement moins commercial, convenons-en). Dans cette série, il parodie les films catastrophes impliquant le président (Mars Attack, Indépendance day, …) avec une pelletée de personnages, dont la plupart sont totalement inutiles. Des dialogues pince sans rire, sans queue ni tête, le tout étalé sur seulement 3 cases par pages (ce découpage, assez restrictif, pour un scénario de cette ampleur, oblige Theo à aller à l’essentiel !).
À l’heure actuelle, Theo a prévu 3 saisons de son délire qu’il tient à exploiter jusqu’au bout (quand Theo déconne, c’est du sérieux). Dans la première saison, les coquins envahissent la terre, dans la seconde l’espace, et, en apothéose, envahissent le temps dans la troisième.
Les Guirschois :
Les Guirschois, est une sorte de street fighter moyenâgeux, qui se déroule à une époque indéfinie…heu… du moyen-âge (tiens donc). Ce qui laisse à Theo le champ libre pour jouer sur les anachronismes ou inventer de nouvelles coutumes loufoques.
L’histoire raconte la vie de Sylvestre (fils de Saggort, chef d’un groupe de voleurs) un jeune homme pacifique enrôlé de force dans une milice qui a pour objectif de chasser ses anciens compagnons. Notre héros est donc pris le cul entre deux chaises. Ajoutez à ça un frère jaloux qui ne demande qu’à lui faire rendre gorge et qui, pour se faire, n’hésite pas à vendre son âme au dieu païen local.
Cette série est plus axée sur la magie de la terre et revisite les grands mythes de l’horreur. Elle lève même le voile sur quelques aspects encore non évoqués sur les mythes atlantes (qui resurgissent assez souvent dans la BD du projet Re-FleshT. Oserait-on avouer, d’ailleurs, que cette série est à la base de pas mal de choses… ? Oui, osons-le !)
Deux volumes de cette série haute en couleurs sont déjà disponibles sur le site de simpleedition. Une version anglaise du premier épisode y est même accessible.
Coq Mar (Kid Pandix et co…)
Entre Coq Mar et Theo c’est une grande histoire d’amour…
D’amour vache (ou aviaire dirions-nous si ça avait un sens)!
Depuis que Theo est tout petit, il griffonne les aventures de ce coq de basse-cour albinos au nom de casserole (coqmar = bouilloire en patois gaumais).
En grandissant, les aventures niaises l’attiraient de moins en moins et il se tourna vers des titres nettement plus sombres (les Guirschois, Re-FleshT). Malgré tout, les gens n’arrêtaient pas de lui demander « tu fais toujours des petits Coq Mar ? ». Il maudissait ce personnage et ce nom qui restait si bien en bouche… alors qu’il faisait des séries nettement plus intéressantes pourquoi les gens s’entêtaient-ils à lui demander des nouvelles d’un personnage aussi insignifiant ?
Theo tentait donc d’intégrer un ersatz de « Coq Mar » dans des aventures plus adultes. Ceux qui ont pu lire les aventures de « Donovan Starblaser » savent que Murd, le poulet technicien, n’est rien d’autre qu’un arrière-arrière-arrière petit fils de Coq Mar venu d’un futur alternatif.
Mais la fameuse question « tu fais toujours des petits coq mar ? » était toujours là… Theo était pris au piège, il avait fait un premier album digne de ce nom aux « Guirschois » il se devait d’en faire un à ce satané poulet (ne serait-ce que par respect pour ce personnage qui l’a accompagné durant toute son enfance) !
Et quel défi ! Theo se rendait compte que malgré le nombre illimité de ses aventures il avait oublié de le doter d’une personnalité !
Lui vint alors l’idée d’employer le second degré pour justifier le côté cul-cul et d’en faire un personnage sombre et mélancolique. Comment est-ce possible ? Rien de plus simple : Sortez un personnage de BD des années 60 de ses planches, mettez-le en face des problèmes de notre monde (drogue, prostitution, guerre, famine, sida) et remettez-le dans son univers bubble-gum et vous obtenez un tout nouveau personnage.
C’est le traitement que Theo fit subir au pauvre Coq Mar. Il était devenu un borgne dans un pays d’aveugles. Et Theo retomba amoureux de lui
Ha, on ne viendra pas dire qu’il n’est pas sentimental, le bougre !
Nous évoquerons aussi Kid Pandix, dont le projet a perdu de son éclat après la sortie en salle de « Kung-fu panda » de Dreamworks. Tout commence au pays des pandas, ceux-ci sont gras, cons, incapables de se défendre jusqu'à ce que débarque chez eux un panda plein de rage et champion de karaté... Son terrible secret? Il n'est pas un panda, mais
un vulgaire ours polaire avec un cocard!!! (Si ce n’est pas une idée qui mérite son pesant de cacahuète)
Faute de ne plus trouver suffisamment de qualificatifs élégiaques à l’égard de Theo je me vois dans l’obligation d’entamer l’épilogue…
Epilogue :
En clair, la seule ambition de Theo est d’emmener son oeuvre toujours plus haut, toujours plus loin… Provoquer des questions que l’homme devrait se poser plus souvent, le faire s’ouvrir à de nouvelles strates de conscience.
Mais pour tout ça… Theo à besoin de VOUS ! Serez-vous l’éditeur qui rendra cet artiste accessible au commun des mortels ? Ne laissez pas passer cette chance ! Si vous doutez encore des capacités de Theo, n’hésitez pas à visiter les liens suivants…
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