Dariel

Je m'appelle Fabien Dariel. J’ai vécu aux Antilles jusqu’à l’âge de 11 ans: je danse donc le souk comme un dieu mais je chante comme un pied.
J'ai pour agent ARLETTE BERTHOMME, une femme charmante qui s'est teint les cheveux en blanc (à moins que ce ne soit l'âge). Je suis née le 28-12-1971 À Epinay-Sur-Seine, j'ai des cheveux bruns, des yeux verts-gris, je mesure 1m82, je pèse 74kg (quand je fais attention à mon poids).
Je sais conduire voiture, vélo, cyclomoteur et pédalo.
Cette année 2009 s'ouvre sur une toute nouvelle responsabilité puisque j'investis, avec quelques collaborateurs, les 1200m2 de l'Escaut, appartenant à Olivier Bastin et ses architectes, pour mettre en place, avec eux, un lieu proposant une alternative originale aux espaces culturels présents à Bruxelles. Le 14 février en sera l'ouverture officiel et les partenaires institutionnels, que nous sélectionnons avec la plus grande minutie, se battent pour rejoindre ce mouvement culturel novateur: nous pouvons d'or et déjà citer Théâtre Wallonie Bruxelles, Arsindustrialis (dont le fondateur n'est autre que le célèbre philosophe Bernard Stiegler que réalisera sa première conférence à l'Escaut) mais aussi Patrick Lowie, éditeur et organisateur de la partie off de la foire du livre de Bruxelles que nous mettrons en place avec lui, toujours à l'Escaut -et aussi tous les artistes, qui se produirons dans cet espace, participeront à l'élaboration du journal satyrique culturel ou assureront la gérance du bar littéraire.
Parallèlement à ces nouvelles fonctions, je continue à travailler comme comédien, auteur et metteur en scène.
C'est d'ailleurs à l'Escaut que se réalisera ma prochaine création, fin mars : L'heure du Diable de Fernando Pessoa, une première mondiale.
2009, une année riche, puisque l'on me retrouvera, comme comédien, dans «Au plus près», un spectacle de Noémie Carcaud, qui sera joué en France et en Belgique.
Bref, que du lourd.
Pour en arriver là, j’ai fait du théâtre. Beaucoup. Enormément. J'ai joué. Que des premiers rôles. Evidemment.
Les affaires sont les affaires d'O. Mirbeau, avec le Théâtre Sud, mise en scène J.M. Bayard, Kafka de Franzobel, compagnie de L'Ajmer, mise en scène de Frank Dimech, Monstres de Y. Allegret, Mise en scène M. Cerda, La vie est un songe de Calderon, mise en scène A. Vouyoucas... etc. J’ai réalisé sept mises en scène( au Théâtre National de Marseille, Toursky, Gymnase...) tournées dans les Bouches-Du-Rhône et à Paris. J'ai été responsable d'une vaste opération qui s’appelait «Lectures à haute voix et écritures» et qui a été financé par le Conseil Général pendant plus de sept ans.
Depuis, au cinéma ou à la télévision, on a pu me voir dans Facteur Chance, Le tuteur, Lola, qui es-tu ?, Sous le soleil, Le grand bâtre, 72 heures… bref, que du bon.
D’ailleurs, comme je suis aussi très exigeant, très orgueilleux et très présomptueux, j’ai cherché à faire aussi évoluer le cinéma. J'ai reçu une formation comme réalisateur aux ateliers Varan (en 2006) et j'ai, à ce jour, réalisé deux documentaires (Parfait, épisode 1 et Le journal d'un européen convaincu) ainsi que 4 courts-métrages (De toute mon âme, Entre deux, C'est trop compliqué, l'Effroi) mais le monde de cinéma n'a pas su saisir cette chance de compter, parmi ces rangs, un artiste hors-pair.
Dans ma jeunesse, je n'étais pas encore cet artiste accompli et je me suis cherché. J'ai étudié. Beaucoup. Enormément. J'ai appris. Beaucoup. Enormément. Sur moi et sur les autres. À travers un bac, un deug puis une licence de neurosciences du comportement que j’ai passé avec succès. Puis une école pour apprendre à mentir sans que l’on s’en rende compte: L’ERAC (école régionale d’acteur de Cannes) en 1993-1995. Et enfin, dernièrement, un Master au Centre d'études théâtrales, à Louvain-La-Neuve.
Sinon il peut être utile de savoir que physiologiquement je suis aussi au top puisque père de trois enfants.
Et accessoirement je fais aussi la vaisselle.
Voilà ce qui je peux dire, aujourd'hui, de ma vie, dans cet humble Curriculum Véridique à la gloire de moi-même.