Puce_membre

maia chauvier

BRUXELLES, Belgique

Domaines d'activité

Nom d'artiste
maia chauvier

Contact
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Province
Bruxelles
Téléphone
0486913107
Date d'inscription
Dimanche 13 décembre 2009

Présentation

actrice/comédienne/chanteuse/ atelier écriture/
voix radiophonique/ atelier théâtre pour enfants et adultes/slam/r

Site(s) Web

  • http://www.maia-chauvier.com/
  • http://www.recitalboxon.com/
    Récital Boxon est un voyage heurté, saccadé de poésies, musiques aux accents du monde. Un chant d’amour dans un monde en furie. Bouquet hybride mélangeant des poèmes incisifs, clameurs portées par une musique s'intéressant tant à la chanson poétique qu'aux musiques traditionnelles populaires et aux musiques urbaines. Ils nous emmènent en dehors des frontières, là où la rage n’est pas négociable, où l’humour surgit soudain comme une vague. En 2008, Maïa Chauvier crée Récital Boxon accompagnée de Ioanes (chanteur guitariste) dans le beau cabaret-théâtre "La Samaritaine", incontournable à Bruxelles. Elle se déploie sur la scène avec l'interprétation de ses propres textes pour la première fois. Lors de ses multiples rencontres, elle se lie artistiquement avec Marolito, musicien-compositeur, qui mettra en musique tous les textes du spectacle. Une longue histoire commence et s'agrandit... Depuis lors, Récital Boxon n'a cessé de tourner dans les salles de concerts, les théâtres, les lieux associatifs, les maisons occupées, la rue, au gré des rencontres. Poésie clamée, chantée ou scandée, rafales de mots, chant, spoken word, impossible à enfermer dans une case, ils ne se laissent pas si facilement emmurer.
  • ATELIER A PLEINE VOIX: ECRITURE/THÉÂTRE/SLAM/ECRITURE ORALE
    Que vous soyez animateur.trice, médiateur.trice, formateur.trice, militant.e, en recherche d’emploi… habitué.e ou non des scènes de spectacle et des scènes militantes… Vous voulez vous exprimer ? Ecrire, crier, chanter, jouer, improviser, expérimenter l’impact des mots, des rythmes, des émotions, des images… ? CFS-ep vous propose une formation et recherche en écriture et oralité. UNE RECHERCHE sur l’oralité, l’écriture, la mise en corps et en voix de vos questionnements. UN ECHANGE sur les écrits, les pratiques populaires- de différent.e.s auteur.e.s, poète.s, chanteur.euse.s et les expériences de théâtre en lutte. UN PARTAGE, une mise en relation des savoirs, des expériences et des outils d’interprétation. Lancer un atelier de recherche pratique sur l’oralité « poétique et politique ». Devenir ces griot.te.s qui tentent de transmettre et de fabriquer des histoires, bien vives face à ce qui nous arrache la voix. Cette mort que produit l’histoire contemporaine avec ses lots de camps, d’abjections, de disparu.e.s, des racismes institués, de colonisations, de victimes de guerre économique, sociale et humaine. Cette mort, qui organise nos résignations, nos maladies, nos marches funèbres à travers le siècle. Cette parole confrontée aux impossibles, cherchant des issues, contre vents et marée, à créer des chemins possibles qui nous emmènent ailleurs, et font rupture. En quête de personnages possibles et de capacité de raconter. Paroles traçant des nouvelles forces de vie donnant une consistance au réel, à l’imaginaire et y puisant ses armes. Sans cesse acculées à devoir se réinventer pour ne pas se laisser capturer. Des outils de rassemblement, de formation et de partage. Paroles multiples, contradictoires, entendre par parole, la partie orale de tout texte écrit, qu’elle soit une écriture orale, la transmission d’une histoire, ou une écriture sur un bout de papier, sur un mur, sur un rythme ou à travers un chant. C’est à dire qu’elle puisse devenir une matière voix, une matière corps. Il s’agira de faire connaître des singularités, de partir à la recherche de voix qui mettent l’accent là où elles l’entendent, qui pratiquent l’art de résister, de provoquer, de se soustraire, d’attaquer, de jouer ou déjouer, arpentant la vie, passeur.sseuse.s de génération en génération, sur une ou plusieurs langues, voix de passage ou d’ ancrage s’inscrivant dans des devenirs à la recherche de ressources inédites. Quelle est cette parole qui devient sujet de sa propre histoire, surgissant des expériences de vie et de lutte sociale, se saisissant de la voix, ou décidant subitement le silence comme rupture définitive ? Armand Gatti parlera d’une rencontre au sommet des vécus. Walter Benjamin de poursuivre la tradition des vaincus, de bouleverser la ligne du temps, de travailler sous forme de montage poétique affirmant une puissance politique, résistante au fascisme. Philomèle invitera au tissage d’une nouvelle langue à partir de la sienne arrachée suite à un viol, Audre Lorde à transformer les silences en paroles et en actes, avec cette nécessité de l’utilisation de la colère, et de rendre visibles les paroles tues trop longtemps. Il s’agira aussi d’écriture des déserteurs du sexisme et du racisme, des fleuves violents qui changent de cours et visent d’autres rives que les femmes et les personnes issues de parcours migratoires, ces personnes font des choix radicaux, quittant les rôles attendus, créent des ponts, des passages. L’atelier s’articule en 3 sessions. Vous avez la possibilité de vous inscrire à l’atelier (3 sessions) ou séparément (1 session). A chaque fin de session, un acte sera posé qu’il soit une prise de scène, cabaret, session slam, banquet poétique, acte d’écriture ou invitation d’un.e intervenant.e. L’acte se décidera ensemble dans un processus collectif.