DÉPLACEMENTS dans le délirium espace-temps

Modifiée le : 18/12/2015

Prélude à une série de délires issus des Indes

Le vent du désert,

Caresse doucement mon cœur,

D’un passe trop présent,

D’un futur trop présent,

D’un présent effacé, décalé.

Et mon âme se souvient,

Des moments traversés,

Des étapes dépassées,

Du temps poursuivi.

Un voyage,

Une aube nouvelle,

S’ouvre sur de multiples entendements,

D’innombrables surgissements.

Décisions diluées,

Sur l’avenir qui s’étend,

Diversions étrangères,

Dans les oublis du soi.

Le passé d’un pays surgit,

A l’instant du passage,

Sur ces terres enfouies,

Parmi ces lumières de différences,

Ces horizons possibles.

Le regard d’un dromadaire,

Reflète un miroir de mystères,

Parfois pétillant,

Parfois éperdu.

Cherchant dans le ciel,

Des habits pour son âme,

Scrutant sous ses pas,

Un chemin peu connu.

Labyrinthe choisi,

Sinueux, tortueux,

Pour mieux rejoindre l’oblique,

De ses visions futures.

Il se bat contre quelques démons,

Il se tend face à de grandes leçons,

Il s’étend au sein d’illuminations,

Et se retrouve dans le tourbillon de son imagination.

Une image s’y berce,

L’image de cette substance,

Du Tout-Vide, du Tout-Être, du Tout-Rien,

Elle se conjugue au-delà de l’Espace-Temps.

Son corps réssuscite, ressuscite,

Une émotion intense,

Difficile à atteindre,

Tant son extension est puissante.

Son domaine initie, une vie, une descendance,

Dans un sens ou dans l’autre,

Dans une danse d’une perfection intouchable.

Dans le cri d’un cœur strié à en mourir.

Les trois coups ont retentis,

Le rideau s’est levé,

Il est rouge-amour,

Il est rouge-soleil.

L’Action se passe aux Indes,

Ou encore l’Inaction,

Le « rien » est une contraction quotidienne,

Qui demande une concentration extrême,

Et touche au plus près l’Être,

Et soupire tendrement le vide,

Du grand Tout,

Du grand Rien-Vie.

Les évènements qui y prirent place,

S’apprêtent à résonner ici,

Je vous invite à les suivre,

Ou à changer de chaînes.

Vers la liberté.

Dans l’antre de ce voyage,

Au creux de ce déplacement,

Sur mon delirium espace-temps.


Auteur : GHorla - Date : Octobre 2004